Des femmes qui ne se plient pas face aux circonstances

Walaa Al-Assrah Samedi 03 Octobre 2020-12:44:24 Femme
Campagne 40 femmes dans la quarantaine
Campagne 40 femmes dans la quarantaine

La campagne « 40 Over 40 » vise à jeter la lumière sur 40 femmes de plus de 40 ans qui ont connu un grand succès tard dans la vie et ont surmonté d'énormes difficultés dans divers domaines. Cette campagne célèbre les femmes dans la quarantaine de leur âge, leurs réalisations, leur percée dans l'industrie ainsi que les tabous qu’elles ont pu briser. Elles ont inspiré les jeunes générations. En publiant des histoires de réussite sur des femmes extraordinaires de plus de quarante ans, nous voulons inspirer toutes les femmes, les encourager et les pousser à devenir plus solidaires d'elles-mêmes, à défendre davantage leurs droits, et à les motiver. Tout au long de 8 prochaines semaines, nous allons publier ces exemples d’héroïnes qui ont prouvé que les obstacles n’entravent jamais la distinction. Les pires et difficiles circonstances ne plient jamais une volonté de fer, au  contraire, elles peuvent être un motif pour réaliser un grand rêve. Ces femmes extraordinaires  méritent bien sûr un chapeau et un grand salut du fond de nos cœurs. 

Abir El Chahawy 

À l'âge de quarante ans et après avoir travaillé comme guide touristique pendant 21 ans, Abir El Chahawi a décidé de faire des études supèrieures. Elle a obtenu son master de l'université d'Helwan, et à 45 ans, elle a obtenu un doctorat en égyptologie de l'université de Montpellier en France avec une grande distinction. Elle a publié sa thèse de doctorat à Londres pour être disponible pour les universitaires et les chercheurs, et elle a rejoint les membres du corps professionnel de l'Institut supérieur du tourisme et de l'hôtellerie au 6 octobre. Assumer la responsabilité d'enseigner la civilisation, l'art et la langue égyptienne ancienne est pour elle une passion. 

Abir est membre de l'Association internationale des égyptologues, et elle a de nombreuses compilations, notamment: « Le musée égyptien: un voyage dans les couloirs pharaoniques de l'Égypte », « Le musée de Louxor, la gloire de l'ancien pays de Thèbes », « L'art funéraire dans l'Égypte ancienne ». Elle a présenté et publié de nombreux livres, articles et documents de recherche lors de conférences internationales à l'Université Macquarie de Sydney, à l'Université Eugene de Rhodes et à l'Université de Liverpool en Angleterre. 

À l'âge de cinquante ans, elle voyage autour du monde. Elle croit que le voyage est un moyen d'apprentissage continu, de culture et d'enrichissement de la pensée. 

Aïda Nicola 

Elle a appris et a grandi à l'école des religieuses Notre Dame de Sion. La passion ici était le héros de son histoire et les religieuses ont découvert son talent pour le coloriage et le dessin. « Mes capacités de créativité et d'innovation étaient très riches, mais j'avais toujours besoin de soutien, d'encouragement et de motivation. Mes sœurs à l’école m’ont beaucoup aidé et m’ont enouragé à cultiver mon talent », explique-t-elle avec fièreté.
Et j'ai appris la mosaïque, j'ai appris l'art copte après l'âge de quarante ans, et je n'ai pas prêté attention aux paroles des frustrés, et leur négativité ne m'a pas affecté. J'ai continué mon parcours d'apprentissage et ma passion était d'apprendre tout ce qui est nouveau. J'ai participé à de nombreuses expositions à l'intérieur et à l'extérieur de l'Egypte. J'ai obtenu des boucliers, des prix et des certificats d'appréciation en mosaïque et en art copte. Maintenant, j'ai 53 ans et j'apprends toujours. J'ai obtenu un diplôme de pré-master à la Faculté d'éducation de l'Université d'Alexandrie - j'ai obtenu une distinction, participé à l'éducation de personnes ayant des besoins spéciaux et à des programmes d'art-thérapie. J’ai également participé à plusieurs conférences de presse et écrit des articles sur la page Femmes et Art sur les secrets du succès et de l'autonomisation des femmes. 

Aliaa Youssef 

Aliaq Youssef, doyenne de la Faculté d'informatique et de technologie de l'information, à l’Académie arabe des sciences et de la technologie

Aliaa Youssef est diplômée de la Faculté d'ingénierie de l'Université de Helwan en 1990, et malgré son occupation à élever ses cinq enfants et à accompagner son mari dans ses études et son travail dans de nombreux pays étrangers et arabes, elle a insisté à terminer ses études supèrieures. Elle a donc obtenu une maîtrise en génie des télécommunications de l'Université Helwan, puis un doctorat en Informatique en 2000

Alia a été nommée professeur à la Faculté d'informatique de l'Université de Helwan. Progressant dans une hiérarchie professionnelle jusqu'à accéder au poste de professeur universitaire en 2011, elle a été mandatée en tant qu’enseignante dans de nombreux collèges et universités. Elle a également occupé de nombreux postes, dont celui de vice-doyenne de l’Uniersité, puis doyenne de 2015 à 2018, devenant la première femme dans l’histoire de l’Université à occuper ce poste administratif par décret du président de la République. Elle a été déléguée pour occuper le poste doyenne de la Faculté d'informatique et de technologie de l'information, à l’Académie arabe des sciences et de la technologie de 2018, poste qu’elle occupe jusqu'à maintenant. 

Aliki Potonou 

« Ne me demandez pas quel pays j'aime le plus… j'aime mes deux parents : mamn et papa », dit Aliki Potonou. Aliki est une Grecque Egyptienne, née et élevée au Caire d’une mère égyptienne et d’un père grec. La famille a immigré et s'est installée en Egypte. En 1904, le grand-père d'Aliki est venu en Egypte en tant que migrant de l'île de Chios, le seul endroit connu au monde pour le mastic. Sa passion pour les deux pays et son expérience professionnelle acquise en travaillant dans plusieurs ambassades et entreprises multinationales, l'ont encouragée à lancer sa société, axée sur la coopération économique entre les deux pays.
Aliki a fondé « Gamma Investment » à l'âge de 40 ans qu’elle dirige également. C’est la première entreprise du secteur privé en Égypte, en Grèce et à Chypre, dont le siège est au Caire qui renforce la coopération entre les hommes d'affaires égyptiens, grecs et chypriotes, crée de nouvelles opportunités d'investissement et fournit des services aux hommes d'affaires souhaitant établir leur entreprise au Caire. 

Elle a été nommée Ambassadrice de « Womanita » en Egypte, une organisation grecque qui œuvre à autonomiser les femmes, améliorer leur participation dans les entreprises et à les réintégrer sur le marché du travail. Egalement cette organisation  aide à construire un pont de coopération entre les femmes d'affaires en Grèce et en Egypte. Elle est également devenue la représentante de l'Université de Chypre en Égypte pour les études  universitaires et supérieures en ligne. 

 

Amira Achour 

Amira Ashour a commencé sa carrière après s'être séparée de son mari après un mariage qui a duré plus de 9 ans. Devenue une mère célibataire chargée de s'occuper de ses deux enfants, elle n'avait pas d'expérience pratique qui la qualifierait pour commencer sa carrière. Elle a donc commencé à suivre plusieurs cours d'anglais à l'Université américaine du Caire. Elle a également étudié les relations publiques et les ressources humaines, et a obtenu un diplôme en marketing et vente de la même université. Ce qui l'a qualifiée pour travailler dans le groupe d'entreprises « Multiples », dans lequel elle a développé ses talents pour devenir directrice des médias sociaux. 
Amira a également un rôle dans un certain nombre d'initiatives réussies. Elle et certains de ses collègues ont fondé l'initiative « avant que tu achètes », qui vise à informer les autres sur leurs droits légaux avant de faire des achats immobiliers, pour les protéger de la fraude. Ce qui les a beaucoup aidés à gagner la confiance des clients et à réaliser des ventes plus réussies. 

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